L'effet Vache qui rit
Assis sous un arbre, par un poisseux soir de juin, un homme lit un livre. Sa main libre tortille distraitement un minuscule brin d’herbe. Le ciel, à l’ouest, commence à rosir et des escadrilles de martinets se pourchassent sans fin en déchirant le silence de leurs sifflements affairés. L’intrigue de son roman traîne en longueur : le héros, assis à l’ombre d’un arbre, par un poisseux soir de juin, lit un livre en jouant distraitement avec quelque brin d’herbe. Au dessus de lui, à l’ouest, le ciel commence à rosir et des escadrilles de martinets se pourchassent sans fin en déchirant le silence de leurs sifflements affairés. L’intrigue de son roman traîne en longueur : le héros, assis sous un arbre par un chaud soir de juin lit un livre en jouant distraitement, de sa main libre, avec un brin d’herbe. Au dessus de lui, à l’ouest, le ciel commence à rosir et des escadrilles de martinets se pourchassent sans relâche en déchirant le silence de leurs sifflements affairés. L’intrigue de son roman traîne en longueur car le héros, assis sous un arbre par un poisseux soir de juin lit un livre pendant que son autre main joue distraitement avec un minuscule brin d’herbe. Au dessus de sa tête, à l’ouest, le ciel commence à rosir et des escadrilles de martinets se pourchassent sans fin en déchirant le silence de leurs cris aigus. L’intrigue de son roman traîne en longueur car le héros, assis sous un arbre par un poisseux soir de juin lit un livre en jouant distraitement, de sa main libre, avec quelque brin d’herbe. Au dessus de lui, à l’ouest, le ciel commence à rosir et des escadrilles de martinets se pourchassent sans fin en déchirant le silence de leurs sifflements stridents...